DOLO NI WORO KEZAKO ?

Ce blog fût destiné à retracer auprès de nos proches et amis le quotidien de nos séjours respectifs en Afrique de l'Ouest fin 2008.

Pour Nico et moi, Il s'agissait d'une errance à vélo à travers le sahel du Mali au Burkina-Faso.

Pour Zane, allez voir sur la page web de Zane.

dimanche 2 novembre 2008

DEPART PROCHE POUR NGOMEDZAP

Comme mon frère vous l'a précisé : je pars pour lundi matin au sud du Cameroun dans le cadre des activités de l'association humanitaire Grain d'Espoir. 
Je vais rejoindre deux étudiants belges dans un village en brousse, dans le but de mettre en place une bibliothèque et de soutenir les enseignants de l'école de Ngomedzap.
J'ai organisé une collecte de livres et matériel scolaire au sein ma commune à Biganos (33).
J'emmène dans mes valises 40 kilos de livres ... et les 750 autres kilos seront acheminés par bateau.



L'arrivée du bateau à Douala est initialement prévue le 4 Décembre 2008 ... Mais étant donné des derniers événements politiques sur la péninsule de Bakassi, je crains que cet acheminement connaisse quelques perturbations...

PARIS

Jeudi 30 octobre, la date du départ approchant, nous prenons la route de Paris pour régler les derniers préparatifs avant le départ. On s'installe chez les parents de Nico qui nous ont laissé leur maison des Molières (91) pendant leurs vacances. 1ère mission : imprégnation des vêtements avec le répulsif à insecte. On met le tout à sécher puis direction Place d'Italie où l'on rejoint les amis d'Ivan (un ami à Nico) pour une petite soirée parisienne. Retour à vélib à 2h du mat pour une courte nuit chez Ivan à Maisons-Alfort, et le lendemain rebelote avec une bonne gueule de bois.... Ce Vendredi, on a bien du traverser 3 fois Paris à vélib et à pied sous la bruine pour faire nos visas pour le Faso et pour faire les derniers achats aux Vieux-Campeur. Un grand merci à Véro qui nous a bien débloquer la situation pour les visas, car contrairement au Mali, il faut absolument donner un contact dans le pays (personne ou hôtel) chez qui nous sommes senser atterrir ; ce que évidemment nous n'avions pas... La seconde soirée ne fût pas moins mémorable ! Nous voilà donc de retour aux Molières pour finir de faire les sacoches et emballer les vélos démontés.